Grâce au financement du Programme A2P DIRO de Caritas Africa financé par le Secours Catholique France (SCAF), un expert international a été recruté pour renforcer la compétence du personnel de Caritas Burundi dans la collecte des données. Les participants ont eu la chasse d’apprendre comment élaborer un questionnaire de collecte des données et le mettre en ligne pour faciliter la collecte des données.
Cette formation a été organisée dans le but de faciliter la circulation de l’information de la base jusqu’au sommet dans le réseau Caritas Burundi qui est une organisation de l’Eglise Catholique. « Pour que Caritas Burundi puisse répondre aux besoins des vulnérables, nous avons besoin d’avoir une information en temps réel sur les problèmes que vivent nos communautés et de cette manière la gestion des urgences sera renforcé.» A dit le Secrétaire Général Adjoint lors de l’ouverture de cet atelier tenu à Bujumbura.
Cette formation qui confère des compétences à l’utilisation du logiciel Kobo Tool box a été très bénéfique pour les invités. Les Points Focaux Urgences dans les diocésains apprécient cette formation et espère que la circulation de l’information sera plus facile. A côté de machines ordinatrices, des téléphones portables seront utilisés dans la collecte des données.
Pour le Point Focal Urgences dans la SOPRAD Caritas Ruyigi, Onésime Ciza cette formation lui sera très utile. « C’est pour moi une belle opportunité d’apprendre cet outil de collecte des informations et je suppose que je pourrais moi – même élaborer mon propre questionnaire à soumettre dans notre zone. Cette fois –ci il y aura une touche qui tient compte de la réalité de Ruyigi car on voit que des fois des questions qui sont proposées ne tiennent pas compte de nos réalités régionales. »
Pour madame Géneviève Ndayisenga, Point Focal Urgences l’ODDBU Caritas Bujumbura, cette formation lui ouvre de nouvelles opportunités en termes de gestion des urgences et de la circulation de l’information dans le réseau Caritas Burundi. « Ces nouvelles connaissances vont en tout cas révolutionner ma façon de faire je l’espère bien car je vais améliorer la collecte des données et les partager dans le réseau.»
Les participants à la formation ont proposé que dans les prochaines étapes, il y ait une autre rencontre pour arrêter des stratégies de suivi des acquis de la formation pour rendre réel la circulation de l’information.
Par Jean NEPO
source: http://www.caritas-burundi.org